à Marijo, Serge, Bernard, François et les autres. Quelles sont sur le parquet, ces traces sombres qui n’y étaient pas auparavant ? Il m’avait fallu un moment avant de comprendre que c’était du sang. Non ! Pas du sang, mais mon sang. Le sang de mes petits petons. Sur le coup, on ne sent rien,Lire la suite « Écrire : une question de souffle »
Archives de l’étiquette : Réflexion
Ce n’est pas parce qu’on ne sait pas écrire qu’il faut s’interdire de « faire » des livres
Le titre de ce billet d’humeur est librement inspiré d’un navet sorti sur les écrans courant 1975, réalisé par Jacques Besnard : Ce n’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule. 1975… je vous parle d’un temps où les vaches étaient bien gardées (c’est un billet de d’humeur (mauvaise), je préciseLire la suite « Ce n’est pas parce qu’on ne sait pas écrire qu’il faut s’interdire de « faire » des livres »
La fin du livre… le triomphe de la soupe en boite
Andy Warhol était-il cynique, opportuniste ou clairvoyant en proposant sa toile « Boites de Soupe Campbell » comme œuvre d’Art ? Que voyons-nous sur ce tableau ? Une série (un copié-collé) de boites de soupe, autrement dit un produit industriel destiné à nourrir les masses. À cette époque, bien entendu, le terme copié-collé n’avait pas de sens, en toutLire la suite « La fin du livre… le triomphe de la soupe en boite »
Un beau roman. Une belle histoire -à l’écart des maisons d’édition-
Nous avons tous rêvé un jour de voir nos textes édités à compte d’éditeur. Pour certains, ce rêve s’est concrétisé. Si pour quelques uns, le rêve a pris forme, pour l’immense majorité, il a tourné court ; pour une infime partie il a même viré au cauchemar… Mais quelle que soit la tournure prise par lesLire la suite « Un beau roman. Une belle histoire -à l’écart des maisons d’édition-«
Mets ton masque, Lolita
J’ai enfin lu « Lolita » de Nabokov
Chaud ! Krill devant!
La satisfaction… ce n’est pas en principe le sentiment qu’un auteur-écrivain éprouve facilement. S’il ne marche pas à côté de ses pompes, il voit plutôt les points noirs de son « œuvre », ses abcès, ses furoncles ; il en mesure l’approximation, les creux, le vide… En règle générale, elle est plutôt là, sa destinée : mariner dans l’insatisfaction.Lire la suite « Chaud ! Krill devant! »
Lettre à l’ami africain
Cher Marius, De vous, je n’ai longtemps connu que les poèmes. Poèmes qui traduisent, comme vous le dites, vos sentiments personnels, votre propre vie et puis les douleurs et les peines des classes défavorisées. Des poèmes qui me pincent toujours le cœur, qui effleurent quelque chose de profond… l’esprit, qui sait ? De vous, j’ai viteLire la suite « Lettre à l’ami africain »
Nos labyrinthes intérieurs
La première représentation connue d’un labyrinthe remonte au paléolithique, entre 3,3 millions d’années et 11 700 avant notre ère. Elle fut gravée par un de nos ancêtres, sur de l’ivoire de mammouth, en actuelle Sibérie. Certaines images comme le cercle (représentant le soleil ou le ciel), le carré (représentant la terre), ou comme le svastikaLire la suite « Nos labyrinthes intérieurs »
Premiers chagrins d’amour
Souvenez-vous ! Les premiers chagrins d’amour ne sont pas uniquement des love stories ayant mal tourné. Au fond, l’amour, quand on est enfant, est beaucoup plus que ce qu’il devient plus tard, chez l’adulte. Rappelez-vous un instant l’immensité de ce sentiment tel que vous avez commencé à l’éprouver. Jusqu’à ce qu’il soit formaté, l’amour estLire la suite « Premiers chagrins d’amour »
Le monde perdu d’Adieu Amériques
Il faut du temps pour réaliser que l’époque dans laquelle nous avons grandi est révolue, que ce monde n’est pas une image figée, mais au contraire une rivière dont l’eau ne cesse de couler. Le temps nécessaire à cette prise de conscience s’appelle l’âge, que par force, on rebaptise un jour vieillesse. Toutes ces choses,Lire la suite « Le monde perdu d’Adieu Amériques »